Vos commentaires

Le 02-07-2016 Olivier a écrit :

Flashé le 15 juin 2016 de retour de vacances, à 18h49, à 58 km/h (vitesse retenue 53 km/h) , par ce radar chantier, normalement destiné à protéger la vie des ouvriers effectuant des travaux. Problème : le 15 juin était un dimanche et il n'y avait donc aucune activité. Quant au trafic, il n'y avait personne devant nous et personne derrière - le désert !
Prix de cette horrible délit : 90 euros et 1 point en moins.
Impossibilité bien sûr de contester car le conducteur a toujours tort et, de toute façon il faudrait se rendre au tribunal de police compétent, ce qui veut dire un jour de travail perdu et 500 km de route car nous habitons Rennes,
L'imagination du gouvernement est sans borne pour réduire le déficit budgétaire (25% des recettes des radars reviennent au ministère des finances). En fait, sous prétexte de vouloir améliorer la sécurité sur la route - ce qui est bien sûr un objectif que personne ne peut mettre en question - les radars ne sont bien souvent utilisés qu'en tant que percepteurs automatiques.
Leur multiplication dans des endroits incongrus, l'impossibilité de pouvoir contester à chaud lorsqu'il y a par exemple un problème de signalisation, le fait que des radars chantiers restent actifs en l'absence de travaux en cours, le mépris avec lequel les autorités administratives et judiciaires traitent les automobilistes de bonne foi, tout cela pose clairement un problème de démocratie. L'état est défaillant vis a vis du respect des droits élémentaires des citoyens.
Cet acharnement et cet aveuglement va inévitablement alimenter les partis populistes. Moi-même je suis écoeuré.