Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières


Le Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières est un service commun à la police et à la gendarmerie nationale qui a été crée le 18 octobre 2004. Les effectifs du CACIR sont composés, pour moitié, de fonctionnaires actifs des services de la police nationale et, pour moitié, de militaires de la gendarmerie nationale. La responsabilité du centre automatisé de constatation des infractions routières est assurée, en alternance, par périodes de deux années, par la police nationale et par la gendarmerie nationale.

Le CACIR est installé dans le Centre National de Traitement des infractions routières sur la zone Atalante-Champeaux à Rennes. Le lieu est hautement sécurisé puisqu'un pass magnétique et une reconnaissance par empreintes digitales sont nécessaires pour entrer dans le bâtiment. La présence à l'entrée d'un gardien et d'un dispositif de sécurité biométrique est justifié par le fait que le CACIR traite des données personnelles.

Toutes les photos prisent par les radars automatiques fixes ou embarqués de toute la France arrivent au rez-de-chaussée du bâtiment. Le service de vidéocodage est chargé d'identifier la plaque d'immatriculation. Les plaques sont d'abord lues de façon automatique par l'ordinateur puis saisies manuellement par des personnes de la société Asphéria (filiale de La Poste, spécialisée dans le traitement de documents informatiques). Les cas litigieux sont relus plusieurs fois et soumis à une commission de contrôle.

CACIR


Au premier étage, une équipe d'une trentaine de personnes, composée à moitié de policiers et de gendarmes en tenue, contrôle les photos prises par les radars automatiques. Ils donnent ainsi une existence juridique à ces infractions en les validant. Tous les clichés de plaques minéralogiques sont contrôlés un par un en vérifiant les vitesses contrôlées et autorisées, l'identité du véhicule et surtout qu'il n'y ait pas de contestations possibles.

Des plaques non visibles, des problèmes météorologiques ou la présence d'un autre véhicule sur la photographie entraîne le rejet du cliché pour éviter les contestations.

Les courriers de contestation que reçoit le centre sont traités par Asphéria. Ils sont intégralement scannés, numérisés et intégrés aux dossiers d'infraction. Environ 30% des infractions sont contestés dans la plupart des cas cela concerne la désignation d'un autre conducteur. Ces contentieux sont ensuite gérés par des officiers du ministère public (OMP) qui sont installés dans le même bâtiment.