Radars distance de sécurité - Hérault (34)




Contrôle du respect des distances de sécurité


Le non-respect des distances de sécurité entre dans le cadre légal des infractions pouvant faire l'objet de mesure automatique, notamment dans les tunnels. Seulement, cette infraction est très difficile à établir car si la mesure est possible sur une chaussée monovoie, elle est beaucoup plus compliquée pour les chaussées multivoie, notamment pour détecter les cas de rabattement ou d'insertion qui ne sont pas prohibés.

Un système de ce type est installé dans le tunnel du Mont-Blanc (monovoie), il ne sert pas à verbaliser mais il sert simplement aux gendarmes d'appui à la constatation de l'infraction en complément de la mesure à l'oeil fondée sur les repères visuels placés sur la chaussée.

Un autre système informatif et non répressif est installé sur l'A10 au nord d'Orléans (multivoie), en cas de non respect de la distance de sécurité, le numéro de la plaque d'immatriculation du véhicule concerné s'affiche sur un panneau lumineux, avec le message "TROP PRES".

Le budget 2008 des radars automatiques prévoit 11.3 millions d'euros de dépenses pour l'installation de 20 dispositifs de contrôle du respect des distances de sécurité et de 48 dispositifs d’information dans sept tunnels monotubes bidirectionnels (i.e. une voie dans chaque sens) pour renforcer leur sécurité, principalement dans les Alpes.
En 2011, le déploiement de système répréssif pour le non-respect des distances de sécurité est suspendu.
Finalement, le respect des distances de sécurité devrait être une infraction verbalisée par le radar multifonctions MESTA FUSION dont les premières cabines sont installées en 2017.